N° PA42000039 - Site minier dit " Puits Couriot "
Mis à jour le 16-05-2023
Adresse :
Calixte-Plotton (rue)
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété de la commune ; propriété de l'Etat
Siècle :
1ère moitié 20e siècle
Date :
2010/04/22 : inscrit MH ; 2011/01/20 : classé MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
Le site minier, ainsi que les parcelles sur lesquelles il se trouve, soient : tous ses bâtiments en totalité à l'exception du bâtiment administratif proposé pour une inscription de ses façades et toitures, des installations techniques et des machines dont les chevalements, des bassins d'eau d'exhaure, du monument aux morts de la cour d'entrée, de l'entrée de la fendue des passerelles, ainsi que la parcelle 218 NZ 94 ; la totalité de la plate-forme basse jusqu'à la clôture de la voie SNCF, soient les parcelles 218 OS 82, NZ 93 et OT 51 ; les crassiers sis avec la parcelle 218 OR 32 ; les façades et toitures des bâtiments de l'ancienne mine situés au pied des crassiers et sa parcelle 218 OR 10 : inscription par arrêté du 22 avril 2010 - Les éléments suivants du site minier du Puits Couriot, situés aux lieux-dits « la Culatte » et « le Clapier » : la parcelle cadastrée 218 NZ 94 avec tous les éléments immeubles par nature qui y sont implantés, à l'exception des intérieurs du bâtiment administratif ; les façades et toitures des bâtiments de l'ancienne mine avec la parcelle cadastrée 218 OR 10 sur laquelle ils se trouvent ; les crassiers avec leur parcelle cadastrée 218 OR 32 : classement par arrêté du 20 janvier 2011
Historique :
Le site du puits Couriot doit son nom à Charles-Henry Couriot, ingénieur-conseil de la société des Mines de la Loire qui acquiert, en 1893, le site où étaient déjà implantés les puits Chatelus I et II, arrêtés en 1887. Après modernisation, le puits Chatelus I est remis en marche en 1899. Le site continue à être modernisé selon les idées de Couriot. En 1907, décision est prise de foncer Chatelus III afin de répondre à la demande croissante de charbon. Une station électrique doit être construite ainsi que des logements ouvriers. Couriot, alors à la tête de la société, entérine ces projets. En 1914, le puits est en capacité de production mais la guerre arrête les travaux qui doivent reprendre afin de satisfaire les nouveaux besoins en charbon suscités par le conflit. Durant cette période, la société renforce sa position en faisant l'acquisition de toutes les infrastructures et terrains environnants. Le puits devient véritablement opérationnel en 1919. A partir de 1920, le site est à son apogée. Un premier crassier fait son apparition en 1936 suivi d'un deuxième en 1948. La guerre de 1939-45 affectera peu l'activité du site. Nationalisé en 1946, Couriot continue de produire pour la reconstruction d'après guerre. Les années 50 annoncent le déclin des houillères du bassin et la fermeture définitive a lieu en avril 1973. En 1991, le musée des Mines ouvre ses portes. A ce jour, les bâtiments sont pour l'essentiel issus des constructions d'avant la Première Guerre, notamment le chevalement posé en 1914 et le bâtiment du treuil de secours ou encore le lavabo de 1913 et l'ancienne lampisterie. De nouveaux bâtiments administratifs et une nouvelle lampisterie surplombant les bassins des eaux d'exhaure, complètent l'ensemble. La cour d'entrée est ornée d'un monument aux morts érigé en 1920. Le bâtiment de la machine d'extraction datant de 1936 est toujours en place. A l'ouest, l'entrée de la Fendue des Passerelles est encore visible. Les services administratifs du musée et du centre de documentation occupent les anciens bureaux situés au sud.